Star Wars : 10 moments gênants qu’on voudrait bien oublier

26 mai 2025 à 15h31 dans Cinéma

S’il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui Star Wars est devenu un monument de la pop culture, il est tout aussi certain que la franchise a connu quelques sorties de route, malheureusement aussi incroyablement gênantes que mémorables. Petit retour donc sur certains des moments les plus embarrassants de l’histoire de l’univers Star Wars.

Star Wars :  10 moments gênants qu’on voudrait bien oublier

#10 Le grand-père de Chewbacca regarde du contenu pour adulte en V.R.

Dans le désastreux Star Wars Holiday Special de 1978, une séquence en particulier hante encore les fans : celle où Attichitcuk, le grand-père de Chewbacca, s’équipe d’un casque de réalité virtuelle pour profiter d’un spectacle à la connotation relativement scabreuse. En effet, une fois le casque enfilé, une chanteuse de disco, incarnée par Diahann Carroll, s’approche virtuellement du « vénérable » wookiee et lui susurre des mots doux, le tout dans une ambiance kitsch et gênante, aux allures de fantasme érotique.

Star Wars Holiday Special Attichitcuk vr scene

D’ailleurs, à cet instant, le sourire et les grognements langoureux d’Attichitcuk semblent en dire long sur l’effet que lui fait la vidéo. Présentée dans un programme censé être familial, cette scène maladroitement suggestive est aujourd’hui perçue comme l’un des moments les plus embarrassants de la franchise. Pire encore, elle semble avoir anticipé l’essor du contenu virtuel pour adulte avec 40 ans d’avance. Entre absurdité créative et malaise total, ce moment déroutant reste gravé comme une anomalie que les fans préféreraient effacer de leur mémoire galactique.

Star Wars Holiday Special Attichitcuk vr scene

#9 Une énième Étoile de la Mort dans Le Réveil de la Force

Reprendre, ENCORE (!) une fois, le concept d’une super-arme destructrice façon Étoile de la Mort dans Le Réveil de la Force est sans doute l’un des choix les plus paresseux de toute la saga. Déjà critiquée dans Le Retour du Jedi, cette redite paraît d’autant plus absurde qu’elle ne propose strictement rien de neuf : même idée, même menace, même destruction par une attaque ciblée. Son nom, « Starkiller », ne suffit pas à masquer le recyclage flagrant. L’instant où les rebelles la présentent comme «plus dangereuse parce qu’elle est plus grosse» frôle l’auto-parodie. Pourquoi revenir à cette idée usée jusqu’à la corde ? Au lieu d’innover, le film s’ouvre directement sur une redite molle et vide de créativité, qui peine dès son introduction à justifier son existence – si ce n’est par la nécessité de rentabiliser le chèque de 4 MILLIARDS (!) de dollars lâché pour que Disney puisse s’offrir Lucasfilm.

star wars Starkiller size scene

#8 La série animée Droids ( de 1985)

Curiosité historique ? Peut-être. Révision agréable ? Absolument pas. Même la nostalgie ne suffit pas à sauver la série animée Star Wars de 1985 : Droids. Suivant les aventures de C-3PO et R2-D2, cette tentative de prolonger la rentabilité de la trilogie originale vire rapidement au désastre. Mal animée, mal écrite, remplie de personnages absurdes (comme Mon Julpa, un prince maladroit et proto-Jar Jar Binks avant l'heure), Droids accumule les scènes gênantes. On y croise des généraux de l’Empire ridicules, des droïdes serveurs incompétents, et même un IG-88 qui s’imagine roi. L'humour, censé être destiné aux enfants, aboutit surtout à de purs moments de malaise qui ne provoqueront que des sourires gênés, même chez les plus jeunes. L’intrigue romantique forcée et les méchants qui s'autodétruisent par bêtise achèvent le tableau. D’une certaine manière, la série semble annoncer certaines des pires dérives futures de la saga. À elle seule, Droids mériterait un top de ses propres moments les plus embarrassants.

star wars droids animated serie 1985

#7 La langue bonbon de Jar Jar Binks

Parmi les objets dérivés les plus douteux de la galaxie, la sucette « langue de Jar Jar Binks » mérite une place au panthéon de l’horreur marketing. À la fin des années 1990, quelqu’un a pensé qu’il serait judicieux de proposer aux enfants une tête de Jar Jar, la bouche grande ouverte, laissant dépasser une langue en bonbon à sucer. Oui, une langue. À sucer. En public. Qui a validé ce concept ?

jar jar binks lollipop

Jar Jar, personnage déjà mal-aimé dans La Menace Fantôme (et dans la saga en général), n’avait pas besoin de ce coup de grâce sucré pour ruiner sa réputation. Cette sucette, vendue comme un produit “amusant”, semble plutôt sortie d’un cauchemar collectif de fans traumatisés. Encore aujourd’hui, on ne sait toujours pas ce qui est pire : Jar Jar Binks dans La Menace Fantôme, ou chercher à comprendre pourquoi quelqu’un aurait sincèrement envie de lécher sa langue en sucre jusqu’à ce qu’elle ait totalement fondu.

star wars jar jar binks

#6 La séquence Mary Poppins de Leia dans Les Derniers Jedi

Dans le très contesté deuxième volet de la postlogie, Les Derniers Jedi, l’un des moments les plus commentés du film reste la scène où Leia, projetée dans l’espace, revient à bord en flottant grâce à la Force. Évidemment, d’un point de vue narratif, c’est déjà douteux. Ce pouvoir, jamais préparé dans les films précédents, semble surgir de nulle part, et beaucoup de fans l’ont perçu comme ridicule, voire gênant. Pourtant, sur le papier, l’idée d’une utilisation inédite des pouvoirs Skywalker aurait pu, à la rigueur, fonctionner. Mais c’est bien l'exécution visuelle qui rend la scène incroyablement kitsch. Leia, figée, bras tendu, glisse lentement dans le vide spatial, telle une image mal animée sur Windows Movie Maker. Comment une production avec un tel budget peut-elle proposer une séquence aussi mal réalisée ? Aujourd’hui, ce passage est surnommé "la scène Mary Poppins de Leia" : c’est mignon mais on préférerait quand même l’oublier, non ?

star wars leia mary poppins scene

#5 Les... longs... silences... pour… rallonger... les... épisodes… des séries Star Wars

Qu’elles soient excellentes (The Mandalorian), médiocres (The Acolyte), ou simplement « ok » (Ahsoka), toutes les séries Star Wars sur Disney+ souffrent du même mal irritant : des silences interminables entre chaque réplique. Pire encore, certaines scènes osent des pauses entre deux mots d’une même phrase. Ce n’est pas du jeu d’acteur subtil, c’est du remplissage de vide. Quand cette astuce se répète dans chaque série, chaque épisode, chaque dialogue… on comprend vite qu’il ne s’agit pas d’un choix artistique, mais d’une stratégie grossière pour rallonger artificiellement des épisodes souvent creux, ou qui, du moins, gagneraient en efficacité narrative s’ils étaient réduits de moitié. Le sommet de l’absurde est atteint avec Ahsoka, où les scènes de dialogue semblent étirées au point d’user la patience du fan même le plus fidèle. Ces contenus ne ralentissent clairement pas le rythme pour instaurer une tension : ils le font pour rallonger votre temps de présence sur la plateforme et améliorer leurs statistiques. Et au-delà d’être flagrant, c’est profondément gênant.

star wars ahsoka sleeping

#4 Les séquences "romantiques" de L’Attaque des Clones

Parmi les moments les plus embarrassants de la prélogie, les scènes de flirt entre Anakin et Padmé dans L’Attaque des Clones tiennent le haut du pavé. Ce qui commence comme une relation vaguement fraternelle, voire touchante, dans La Menace Fantôme vire, dix ans plus tard, à une obsession franchement inquiétante. Anakin, désormais jeune adulte, passe son temps à fixer Padmé comme un prédateur affamé, lui sert une tirade lunaire sur le sable (devenue culte pour les pires raisons) et lui confie son attirance pour la dictature. Romantique ? Pas vraiment. Leur romance, censée être tragique et passionnée, semble surtout forcée, maladroite, et l’alchimie entre Natalie Portman et Hayden Christensen n’est pas franchement évidente. Leur mariage secret n’a aucun sens : si tu veux une relation discrète, évite de passer par une cérémonie officielle devant deux droïdes équipés de disques durs probablement soumis à l’autorité de la République. On comprend que ça finisse mal, mais fallait-il que chaque scène soit aussi cringe ?

star wars anakin and padme romantic scene

#3 L'existence des activités sexuelles de l'Empereur Palpatine

Parmi tous les rebondissements bien gênants de la postlogie, découvrir que Rey est la petite-fille de Palpatine reste une information qui, pour beaucoup de fans, a déclenché un choc suivi d’un profond malaise : cela implique que l’Empereur a eu une vie sexuelle. Alors bien sûr, George Lucas lui-même avait prévu d’explorer la vie amoureuse du Seigneur Sith dans une série finalement annulée, mais l’idée n’en reste pas moins étrange.Heureusement (ou pas), les romans ont rapidement précisé que Rey est née d’un clone raté de Palpatine, un "fils" sans pouvoirs donc, autorisé à vivre pour potentiellement transmettre l’ADN Sith. Mais même avec cette pirouette scénaristique, l’idée d’une discussion entre ce clone et la mère de Rey reste hilarante : « Alors, voilà… je suis une expérience ratée d’un dictateur zombie. » Charmant. La conclusion la plus hilarante à ce sujet vient d’Ian McDiarmid, l’interprète de Palpatine, qui évoque la question en interview en confirmant que oui, l’Empereur "fait ça", tout en suppliant qu’on n’y pense pas trop fort.

star wars rey parents

#2 Han Solo se déhanche sur du Jason Derulo

Dans la longue liste des moments gênants de la galaxie très, très lointaine, voir Han Solo se déhancher comme un ado reproduisant des chorégraphies approximatives sur TikTok via le jeu Kinect Star Wars est sans doute le point de non-retour. Imaginé par des esprits visiblement sous l’emprise du côté obscur, le jeu de 2012 proposait un mode “Galactic Dance Off” où notre contrebandier préféré gigotait sur une parodie de Ridin’ Solo,dans la salle même où il avait été figé dans la carbonite.

Le plus déconcertant, c’est que cette séquence a bénéficié d’un soin tout particulier : chanson parodiée avec application, gameplay calibré… rien n’a été laissé au hasard; enfin... sauf le bon goût evidemment. Il faut tout de même rappeler que ce jeu n’était pas pensé comme une parodie. D’ailleurs, l’argument premier, c’était plutôt : « Venez vivre physiquement les événements de la saga. » De fait, pas sûr que qui que ce soit, fan ou pas, se soit dit : « Tiens, je me ferais bien une petite choré sur du Jason Derulo entre deux combats au sabre laser et un voyage dans l’hyperespace.

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#1 L’intrigue romantique entre Leia et Luke

Même si l’on sait qu’à l’origine Luke et Leia n’étaient pas censés être frère et sœur, cela n’excuse pas totalement la scène du baiser dans L’Empire contre-attaque. Pensée comme une façon de rendre Han Solo jaloux, cette séquence est aujourd’hui l’un des moments les plus gênants de la saga, surtout après la révélation de leur lien familial dans Le Retour du Jedi. Heureusement, la plupart des spectateurs ignorent que cette intrigue déjà malaisante a été prolongée dans les comics de l’univers étendu. Entre L’Empire contre-attaque et Le Retour du Jedi, Luke et Leia y échangent plusieurs autres baisers, et manquent même de finir dans le même lit, avant d’être interrompus par un droïde ! Rétrospectivement, c’est franchement embarrassant. Même Mark Hamill a reconnu que ce twist avait été "traumatisant". Mieux vaut en rire et surtout, essayer d’oublier.

star wars luke and leia kiss

Et si les catastrophes de la pop culture vous amusent, vous pouvez également découvrir notre dossier Batman : 6 moments gênants qu’on voudrait bien oublier ou encore Star Wars : les 10 plus grosses erreurs de George Lucas

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Cinéphage, sérivore , passionné par tout ce qui fait et tout ceux qui font la pop culture. Je soigne ma curiosité maladive et compulsive en faisant des articles chez Hitek.

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Commentaires (1)
Et Dorothée qui chante les ewoks?
photo de profil de Par , il y a 3 semaines Répondre
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OSZAR »